Monologue du bas blanc...

Chose · **Publié:** Mar Nov 16, 2004 1:30 am

Bonjour, mon nom est Victor et je suis un... Un bas blanc... Vous savez, celui qui a disparu dans la sécheuse et qui n'est jamais revenu... Oui c'est moi... Vous devez surment me reconnaître... Bref j'ai une histoire à vous raconter... Je vivais paisiblement dans la commode d'un jeune homme de 15 ans et j'étais bien au chaud avec Victoria, ma compagne... Bon, il arrivait quelque fois que la dame qui me lavait me mette avec un auter bas que Victoria mais je ne lui en ai jamais parlé... Un jour, je chaussait le jeune homme et j'ai remarqué qu'il faisait beau soleil car il portait des shorts. S'en allant gaiement, il marchait vers un lieu qui se nomme la polyvalente. C'était un matin de juin, je me souviens, les oiseaux gazouillaient... Mais tout a chaviré quand sont arrivés les "cools". Ils ont commencé a rire premièrement de ses cheveux gras et sales, ensuite de ses lunettes et de ses boutons... Ensuite, ils s'en sont pris à moi... Je n'avais rien fait pourtant, je ne suis qu'un bas blanc! Ils on dit que j'étais quétaine et laid... L'enfer a duré pendant quelques années... "Pouilleux, mal propre, va t'habiller!" répétaient-ils sans cesse... Même les filles ne voulaient rien savoir de lui car il portaient des bas blancs et dans cet endroit, il y a un méchant proverbe qui dit que celui qui porte des bas blancs n'est pas un étalon (bien sûr, j'ai des pereuves du contraire mais bon)... Un jour, le jeune homme en a eu assez... Je ne sais pas très bien se qui s'était passé ce jour la, mais du fond du tirroir j'ai pu entendre que cette fois était la dernière. Il a ouvert le tirroir et a farfouillé un peu dans le fond... Il a sortit du papier et un crayon et a commencé a griffonner... Quelques jours plus tard, lorsque j'étais au lavage, j'ai entendu le téléphone sonner... Quelques instants plus tard elle s'effondrait en sanglots... J'ai su par après que le jeune homme s'était enlevé le vie en faisant exploser le local de chimie de l'école, entraînant dans la mort avec lui 28 de ses compagnons de classe et l'enseignante. Ensuite, je fu perdu dans la sécheuse et depuis ce temps je erre en racontant à qui le veut bien cette histoire... Vous savez pourquoi? Parce quoique ne ressentant pas d'émotions j'ai appris que le coeur de l'homme, quand il est plein de désespoir et de sombres pensées, finit par éclater...

La morale de cette histoire est bien simple... Ne vous offensez pas de ce que penser les autres.... Ce ne sont que des mots et vous valez bien plus que des mots...

L'incontrôlable

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